Avec près de 5,925 millions d’habitants, la région s’affiche comme la 5ième région la plus peuplée de France. La population y est très inégalement répartie, avec deux pôles concentrant près des trois cinquièmes des habitants : l’aire urbaine de Toulouse et la plaine littorale languedocienne.

En 2020, la moyenne régionale de 81.5 habitants/km² est inférieure à la moyenne nationale (119 habitants/km²), ce qui en fait la 4ème région la moins dense de France métropolitaine (hors Corse). A l’échelle des départements, les disparités sont grandes entre les territoires.

La croissance démographique s’explique avant tout par la forte attractivité de ces territoires, puisque le solde migratoire interrégional porte une grosse part de la croissance de population, faisant de la région la première terre d’accueil de Métropole en valeur absolue.

Des conséquences pour les milieux naturels et la biodiversité

Cette pression démographique conduit à l’artificialisation des sols, à la disparition de surfaces agricoles et de milieux naturels (essentiellement milieux ouverts) au profit de l’urbanisation. Les infrastructures et les aménagements destinés à relier les différents secteurs urbanisés participent également à la fragmentation des milieux naturels et limitent la circulation des espèces, isolant un peu plus les populations.

En plus des pressions engendrées par la démographie s’ajoutent celles liées à la fréquentation touristique. La situation géographique privilégiée de l’Occitanie et les offres d’activité de pleine nature attirent de nombreux touristes et nécessitent la construction d’aménagement. Cette fréquentation saisonnière n’est pas sans avoir des conséquences sur la faune et la flore (dérangement, piétinement, pollution).